Aeroplans - militaire_mig_35La Russie utilise son industrie aéronautique de manière à étendre son influence dans le monde entier. Bien au delà des simples républiques d'ex-union-soviétique, le Kremlin ne cherche pas le simple bénéfice financier quand il vend des avions. Décryptage.

Des MiG pour accroitre sa puissance (Liban)

Sukhoi et l'alternative aux occidentaux

Cafouillage au Liban : Des MiG au centre d'intérêts de puissance.

La Syrie dope sa défense anti aérienne grâce à la Russie

Aeroplans - Ravitailleurs USAFLa nouvelle est tombée via le Wall Street Journal, l’affaire des tankers de l’USAF pourrait bien être relancée alors même qu’elle avait était mise en suspend lors des élections américaines pour la présidence. Une affaire complexe et qui a fait couler beaucoup d’encre. Au centre de ce remue-ménage un méga contrat pour le renouvellement de la flotte des ravitailleurs de l’armée de l’air américaine USAF. Un contrat de 40 milliards de dollars soit 179 avions que se disputent l’américain Boeing et un consortium franco-américain constitué d’EADS et de Northrop Grumman. Chacune des parties prenantes aura joué au maximum de son influence et des techniques d’intelligence économique. Ceci à tel point qu’aujourd’hui l’USAF se retrouve dans une impasse entre intérêts économiques et politiques et son besoin de plus en plus urgent de renouveler sa flotte.

 

Aeroplans - Mig29 accroissement de puissance liban Russie

Nous vous parlions le 1er Janvier de l'annonce faite par le gouvernement libanais et par le service de coopération technique et militaire fédéral russe de la donation de 10 chasseurs de combat MiG-29, l'affaire prend aujourd'hui une autre tournure puisque le Liban a finalement reporté la visite de sa délégation officielle conduite par le général Michel Menassa prévu pour le mois dernier. A la place, c'est un groupe d'experts qui a était envoyé à Moscou de manière à vraiment prendre conscience de l'état des 10 appareils promis par la Russie. Selon certaines sources, un tiers des MIG-29 de la flotte russe sont trop rouillés pour décoller sans s'écraser. Un problème qui sera finalement remonté vers les libanais qui tiennent aujourd'hui à évaluer les appareils avant d'envoyer leurs pilotes pour un stage de huit mois.

Aeroplans - Rafale au BrésilLe Rafale volera ou volera pas au Brésil ?

Nous avons encore en tête l'annonce faite par les gouvernements français et brésilien quand à l'accord liant les deux pays dans la fourniture au Brésil de plusieurs milliard d'euros d'armement venant de France. A cette époque, nous avions coiffé sur le poteau l'Allemagne et la Russie et surtout, la vente de l'avion multi-rôles Rafale du constructeur Dassault Aviation a était abordée et le président Lula lui-même annoncera publiquement qu'il apprécie énormément l'appareil. Pas de quoi sabrer le champagne mais un élément encourageant pour un contrat qui pourrait bien peser pour 36 exemplaires (peut-être 120 échelonnés entre 2014, 2020 et 2023) et 2,2 milliards de dollars. Un beau contrat qui pourrait faire sortir le Rafale de son désert commercial avec panache.

Aeroplans - Rafale en SuisseMalgré sa possible déconvenue en Grèce en ce début d'année 2009, le Rafale de Dassault Aviation a encore quelques cibles dans sa ligne de mire. En vue, la Suisse, le Brésil, L'inde, le Koweït ou encore la Lybie. Au programme de votre site AEROPLANS, un topo sur les challenges qui attendent l'avion français dans ces contrées. Un épisode en cinq étapes qui commence aujourd'hui avec la Suisse et sera bientôt suivi par le Brésil.


Pour remplacer ses vieux Northtrop F-5, l'armée de l'air suisse a lancé un appel d'offre international pour un budget estimé de 1,36 milliards d'euros. Un appel d'offre qui devait originellement déboucher sur une décision courant juillet 2009. Pour cette somme, les helvètes devraient pouvoir se munir d'une vingtaine d'appareils de dernière génération. L'avion du constructeur français Dassault Aviation est en concurrence avec le Gripen suédois et l'Eurofighter du consortium EADS. Si l'on écoute certaines voix qui s'élèvent aujourd'hui des montagnes suisses, l'Eurofighter aurait était écarté par les autorités suisse indécises entre le Rafale et le Gripen. L'avion suédois a en effet toutes ses chances en Suisse. Outre ses qualités à l'exportation traitées précédemment, Saab produit un avion adapté au relief suisse et surtout au budget. Cependant, la principale menace qui se profile face au Rafale est aujourd'hui le peuple suisse.

Aeroplans- Rafale GreceC'est une information à mettre dans la catégorie des rumeures mais alors que le pays figurait parmi les cibles potentielles pour la vente de l'avion français Rafale, il semblerait que la Grèce lui préfère son rival, l'Eurofighter. Pourtant les efforts déployés par l'hexagone ont été parfois surprenants et l'on aurait bien pu croire que l'avion multirôles de Dassault Aviation aurait pu accrocher ce pays à son tableau de chasse fantôme.


L'avionneur français a tout d'abord mis en ordre de marche son GIE Rafale (Groupement d'Intérêt Economique composé de Dassault, Snecma et Thalès) avec l'ouverture à Athènes d'un bureau dédié. L'objectif étant de faire clairement remarquer aux grecques que les français avaient envie de collaborer pour la vente de l'avion. Une collaboration déjà en marche depuis le programme de coopération Mirage 2000-5 et qui, avec le Rafale devait aboutir sur des échanges industriels majeurs pour les grecques. En effet, Dassault a fait une proposition de partenariat industriel poussé avec des grandes comme des petites entreprises locales et ce, assorti d'une offre d'échange de technologies de pointe à haute valeur ajoutée. Cela fait pourtant 35 ans que l'armée de l'air hellénique se fournit chez l'avionneur français (30 Mirage F1 et 30 Mirage 2000) mais il faut croire que cette fois encore, le vent ait tourné et que nulle affaire n'est acquise d'avance.

Le Rafale à contre jour

Nous vous proposons un nouveau feuilleton sur les péripéties du Rafale à l'exportation. Rendez-vous dans la partie "Aviation Militaire" et découvrez nos articles au fil du temps. Nous reviendrons d'abord dans le temps avant de nous projeter dans l'avenir avec peut-être bientôt, les premières ventes de cet appareil en dehors de France.

Premier article : Red Flag 2008-04, le Rafale en OPEX.

Second article : L'échec marocain du Rafale.

Troisième article : L'année 2009 du Rafale.

Quatrième article : En vol pour la gloire ? Le Rafale aux UAE.

Cinquième article : Rafale : La politique passe à la vitesse supérieure.

Sixième article : Rafale, le flop à la sauce grecque.

Septième article : Les nouvelles cibles du Rafale - Partie 1 La Suisse

Huitième article : Les nouvelles cibles du Rafale - Partie 2 Le Brésil

Neuvième article : Les nouvelles cibles du Rafale - Partie 3 La Libye.

Dixième article : Les nouvelles cibles du Rafale - Partie 4 Le Koweït.

Rafale : Le miracle indien n'aura pas lieu.

Le Gripen rafle la mise au Koweït, le Rafale dans les cordes.

Aujourd'hui, des nouvelles du Rafale (Suisse, Libye, UAE).

Le Rafale réintègre l'appel d'offres indien.

Le Bourget et la consécration du Rafale ?

Rafale mérite à nouveau toute l'attention du Koweït.

Le Rafale entre le Brésil et les Emirats.

Au Brésil on parle du Rafale et du CSG.

Contre-offenssive de Saab et Boeing au Brésil face au Rafale.

Le 7 septembre le Rafale fait un pat de géant au Brésil mais à quel prix ?

Des transferts de technologie « à un niveau sans précédent » pour vendre le Rafale au Brésil.

La surprise des Embraer KC-390 ne fait de loin pas l'unanimité pour la vente de Rafale au Brésil.

Le Brésil, un précédent qu'il faudra assumer si le Rafale souhaite se vendre ailleurs.

Et si la stratégie de vente du Rafale au Brésil servait un intérêt plus grand ?

Guerre de l'information autour du Rafale au Brésil.

Aeroplans - MIG29Quand on est une grande nation et que l'on souhaite se doter d'une aviation de combat performante, on a finalement que peu d'options. On peut soit se construire une industrie aéronautique propre avec toutes les difficultés que cela comporte. On peut racheter des appareils d'occasion à des puissances étrangères. Des appareils ayant déjà vécus et parfois en fin de parcours. Ou alors, pour les plus aisés on peut passer commande chez un des grands avionneurs. Seulement voila, il n'y a pas tant de choix que ça et le politique est souvent au cœur de la décision d'achat. Les grands pays leader qu'ils soient Européens ou Américains de par leur image et leurs choix politiques ouvrent eux-mêmes la place à des offres « alternatives ». Les Russes, les Suédois et bientôt les Chinois s'engouffrent aujourd'hui dans la brèche.

Photo AFPLa presse s'est faite l'écho de l'évolution récente de la vie politique qui vient de plus en plus soutenir l'industrie aéronautique. Cette semaine le président de la République française, Nicolas Sarkozy est en visite dans certains des pays du Moyen Orient les plus importants quand on parle de vente. Et c'est bien de vente dont nous sommes en train de parler concernant l'avion de combat multirôles Rafale. Après de multiples échecs, il semblerait que l'industrie française passe clairement à l'offensive et ce, au grand jour. En vue, des marchés plus ou moins importants en terme de volume mais symboliques.

Aeroplans - Alpha JetCes derniers mois le monde de l'aérien a suivi avec le plus grand intérêt les péripéties d'EADS aux Etats-Unis concernant la première tranche de renouvellement des avions ravitailleurs de l'US Air Force. Nous avons tous apprécié la ténacité du groupe européen à décrocher un contrat particulièrement difficile et ceci grâce à une stratégie d'intelligence économique bien réfléchie.

Nous connaissons tous l'avancement de cette affaire qui aujourd'hui pourrait bien se voir relancée dès cette année mais, comme souvent l'on oublie que ce n'est pas la première fois que nous sommes tout près de décrocher un gros contrat sur le sol américain.

Aeroplans - Rafale aux UAEC’est une véritable hystérie qui a saisie la presse et le gouvernement quand à l’annonce en 2008 venant des Emirats Arabes Unis de l’étude « sérieuse » du Rafale comme remplaçant des Mirage émiratis. S’il est de tradition qu’un accord politique précède un accord économique dans cette partie du monde, l’affaire n’est pas encore classée pour l'avion français. En effet, le contrat est énorme puisque ce sont les 63 Mirage 2000 de l’armée de l’air émiratie qui pourraient-être remplacés par l’avion multi-rôle de Dassault Aviation à partir de 2013. Après les 294 exemplaires commandés par les armées françaises, cette commande serait un véritable retournement de situation pour un avion qui a du mal à se vendre malgré son excellent niveau de performances.