L’année 2009 pourrait-elle voir le Rafale victorieux sur des marchés étrangers ? Voici la question qui doit faire vivre les équipes en charges de dossiers qui arrivent aujourd’hui dans leurs phases critique. Que ce soit au Brésil, en Suisse, en Inde ou encore aux Emirats Arabe Unis, le Rafale semble plutôt bien placé pour enfin, conquérir les parts de marché dont il a cruellement besoin.
Avec l’année qui s’achève, la France aura vendu pour 6,3 milliards d’euros en armement au monde entier. Un chiffre record depuis l’an 2000 et même supérieur aux demandes du gouvernement. Toujours est-il que ces chiffres vont venir soulager une industrie nationale qui en a besoin et qui, comme tout le monde entre dans l’avenir avec méfiance. L’armement français est ainsi désigné comme de qualité, à un prix abordable et surtout supporté par une volonté politique. C’est dans ce contexte que le Rafale devra aborder l’année puisque les programmes d’armement souffriront moins de la crise puisque étatique. La France recevra d’ailleurs en 2009 14 Rafale, même si l’Etat français souligne que la cadence de production de ce dernier devra être conforme aux attentes. D’éventuels succès à l’export seraient d’ailleurs un problème à la production qui pour l’instant suit un rythme de croisière plutôt tranquille.
Alors que la situation au Proche Orient est relayée par la presse du monde entier, le conflit israélo-palestinien a quelque peu caché les mouvements russes dans cette partie du monde. La nouvelle annoncée conjointement par l’Etats libanais et par le service de coopération technique et militaire fédéral russe est intéressante. La Russie s’est en effet engagée à fournir gracieusement 10 chasseurs de combat MiG-29 au Liban. Une nouvelle évidement accueillie avec la plus grande froideur par ses voisins syriens ou israéliens. Les MiG-29 sont aujourd’hui en train d’être réparés puis préparés pour l’exportation. La date de remise au Liban n’a pas encore était communiquée.
Tout comme le Rafale français, le Gripen a était développé par la Suède et son constructeur Saab dans l’esprit d’association entre la défense et l’autosuffisance industrielle. Fière de son indépendance technologique, la Suède a donc développé depuis 1980 un chasseur polyvalent qui puisse répondre à la fois à ses exigences budgétaires et militaires. L’idée d’un appareil multi rôles a très logiquement fait son chemin et s’est imposée chez notre voisin scandinave.
Le Gripen est un appareil petit mais puissant. Il doit en effet s’adapter à un terrain qui, en cas de guerre obligerait les pilotes à utiliser des portions de route comme base. Le JAS 39 (Jakt.Attack/Spaning)(Chasse/Attaque/Reconnaissance) peut donc décoller sur de courtes distances (une piste de 800 mètres de long sur 17 mètres de large suffit) et utiliser des terrains plus accidentés que ses concurrents. Le premier avion de série a pris son envole le 10 septembre 1992 et est largement utilisé par l’armée de l’air suédoise. La quasi-totalité des 204 appareils autorisés par le parlement suédois ont déjà étaient livrés. Son prix a était réduit de 30 à 40% par rapport à son prédécesseur le Viggen pour un prix catalogue à 27M€.
Au travers de notre dernier article concernant les succès du Rafale lors des différents exercices, nationaux comme internationaux auxquels il a était invité ces derniers temps, il paraissait déroutant de constater que le Rafale ne s'exporte pas. Fait bien connu et largement relayé par la presse, Dassault n'arrive pas à vendre ses appareils à un autre client que l'armée de l'air française. Au travers de l'échec marocain, nous essayerons d'aller plus loin que les éléments de réponse donnés habituellement.
Les raisons données habituellement pour expliquer l'échec commercial du Rafale au Maroc sont les suivantes; En compétition avec le F-16 américains fabriqués par Lockheed Martin, le Rafale ne pouvait pourtant pas perdre ce contrat. En cause, la stratégie commerciale des différents services concernés.
Petite mise-à-jour pour ceux qui atterriraient là par hasard. Red Flag est un exercice militaire aérien qui se tient dans le Nevada, aux Etats-Unis. A partir des bases de Nellis et d’Eielson, plusieurs pays alliés s’affrontent dans des conditions très proches du combat réel sur un terrain de jeu grand comme la Suisse. Cet exercice grandeur nature se déroule depuis 1975 et constitue l’exercice le plus impressionnant et le plus crucial pour les pays engagés. Beaucoup qualifient que c’est l’exercice le plus décisif juste avant… la guerre.
Le futur avion de transports des armées européennes est un projet ambitieux. En effet, il sera propulsé par les turbopropulseurs les plus puissants jamais construits en Occident. Les quatre moteurs TP400 de ces avions sont mis au point par le consortium EuroProp International constituait des quatre plus grands constructeurs de moteurs européens : ITP (Espagne), MTU Aero Engines (Allemagne), Rolls-Royce (Grande-Bretagne) et Snecma (France). Des petits bijoux qui aujourd’hui mettent en péril l’avenir de l’appareil multimissions.
Le projet « Aldebaran » initié par le Centre National d’Etudes Spatiales CNES et les agences spatiales allemande et espagnole a l’ambition d’utiliser l’avion Rafale pour mettre sur orbite de petits satellites de 50 à 300 Kg. Les sociétés EADS Astrium et CASA, Dassault, Snecma, SPS, SME et BERTIN sont également de la partie.
Le concept de micro-lanceurs aéroportés (MLA) n’est pas nouveau. Que ce soit aux Etats-Unis (projets Notsnic, ASAT et Pegasus), en Russie (Kontact) et même en France (Eclat et Milan). Il faut dire que l’idée est plutôt séduisante. En effet, les intérêts opérationnels comme économiques sont énormes puisque l’on évite la mise en place d’une structure lourde pour de tels lancements. De plus, aucun lanceur ne doit être développé puisque l’on utiliserait un appareil existant.