L’année 2009 pourrait-elle voir le Rafale victorieux sur des marchés étrangers ? Voici la question qui doit faire vivre les équipes en charges de dossiers qui arrivent aujourd’hui dans leurs phases critique. Que ce soit au Brésil, en Suisse, en Inde ou encore aux Emirats Arabe Unis, le Rafale semble plutôt bien placé pour enfin, conquérir les parts de marché dont il a cruellement besoin.
Avec l’année qui s’achève, la France aura vendu pour 6,3 milliards d’euros en armement au monde entier. Un chiffre record depuis l’an 2000 et même supérieur aux demandes du gouvernement. Toujours est-il que ces chiffres vont venir soulager une industrie nationale qui en a besoin et qui, comme tout le monde entre dans l’avenir avec méfiance. L’armement français est ainsi désigné comme de qualité, à un prix abordable et surtout supporté par une volonté politique. C’est dans ce contexte que le Rafale devra aborder l’année puisque les programmes d’armement souffriront moins de la crise puisque étatique. La France recevra d’ailleurs en 2009 14 Rafale, même si l’Etat français souligne que la cadence de production de ce dernier devra être conforme aux attentes. D’éventuels succès à l’export seraient d’ailleurs un problème à la production qui pour l’instant suit un rythme de croisière plutôt tranquille.
Les Emirats Arabes Unis pourraient bien être l’élément déclenchant du succès du Rafale à l’export. En effet, les autorités locales ont indiqué qu’elles étudiaient « sérieusement » le remplacement des 63 Mirage 2000 français par l’avion multi rôle de la firme Dassault. Un accord politique est toujours le bienvenu dans une région ou il est au centre des décisions. Mais nous le savons bien, la bonne foi n’est pas toujours de mise et la concurrence est rude. Cependant, ce contrat permettrait à l’avionneur français de rentabiliser ses chaines de production.
Le Brésil ensuite pourrait bien être une étape pour briser la malédiction qui semble s’être abattue sur le fleuron de la chasse française. Le président Lula a récemment déclaré qu’il apprécié beaucoup l’avion français. Ceci étant à mettre en perspective avec les contrats d’armement récemment conclus entre la France et le Brésil ; l’hexagone devenant ainsi un fournisseur privilégié de l’armée brésilienne.
Pour finir, la Suisse et l’Inde décideront aussi quel avion volera dans leurs cieux. Le Rafale ne part pas favori dans ces deux pays même si nulle situation n’est écrite définitivement. Dans ces deux pays, les pressions extérieures sont très importantes. Quelles soient russes, américaines ou même suédoise ou européennes, ces contrats seront très disputés. Un succès préalable du Rafale aux UAE ou au Brésil ne lui sera pas défavorable en tout cas.
Tous ces évènements seront bien-sûr à suivre sur Aeroplans. Le feuilleton Rafale continu.
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