cette affaire est dans les tuyaux entre Beyrouth et Moscou, mais finalement la Russie ne fournira pas une dizaine de MiG-29 d’occasions au Liban.
Annoncée comme le début de la renaissance d’une armée de l’air libanaise en pleine déconfiture, ce don russe vient d’être remplacé par une autre donation d’une dizaine d’hélicoptères Mi-24 (nom de code OTAN Hind).
Un revirement de situation au pays du Cèdre qui paye de plus en plus son choix hasardeux de diversification dans ses approvisionnements. Pour la Russie, cette affaire stratégique est toujours gênante, alors qu'elle essaye d’opérer son grand retour dans la région dont elle était l'un des acteurs les plus influents lors de la période soviétique. Or, depuis la chute du système communiste, les Russes ont nettement perdu du terrain au Proche et Moyen-Orient.
Comme nous le savons, trois adversaires se livrent bataille pour le renouvellement de la flotte de F-5 Tiger suisses. Le Rafale de Dassault Aviation, l’Eurofighter Typhoon d’EADS et le JAS-39 Gripen de Saab sont en lice pour décrocher ce nouveau contrat.
La Suisse, qui possédait à l’origine une flotte de 110 avions de type Northrop F-5 Tiger IIE/F acquis entre 1975 et 1981 a fêté la 250 000ème heure de vol effectuée par son chasseur. Aujourd’hui, seuls 54 appareils sont encore en service au sein des Forces aériennes suisses. À cela, il faut bien évidemment rajouter les 34 F/A-18 qui sont pleinement opérationnels depuis que le dernier exemplaire a été livré en 1999.
L’avion suédois JAS-39 Gripen s’approche de plus en plus d’un tournant dans son histoire. En attendant de savoir si son fabricant Saab sera obligé ou non d’arrêter sa production, les affaires se multiplient autour du fleuron suédois. Partenaire dans la fabrication de l’avion de chasse, le groupe britannique BAE Systems a commencé son retrait de Saab. Du coup, c’est un nouveau pas que fait le Gripen en direction de son pays qui devient de plus en plus le seul garant de sa survie.
Développer la flotte suédoise actuelle.
Saab vient de recevoir une bonne nouvelle de la part du Försvarets materielverk (FMV), la DGA suédoise. Pendant quatre ans, l’industriel sera en charge de développer l’actuelle flotte de l’armée de l’air suédoise. Un contrat estimé à deux milliards de couronnes soit 205M€.
Cette semaine commence mal pour l’industrie aéronautique et de Défense européenne. Malgré un accord trouvé pour le financement des surcoûts de l’avion de transport tactique A400M, EADS publie un bilan 2009 dans le rouge. Le rouge se traduisant par une perte sur l’exercice, le manque de visibilité du groupe pour 2010 inquiète encore plus.
Ainsi, l’annonce du retrait de la compétition pour l’obtention du contrat KC-X aux États-Unis s’inscrit dans un contexte difficile. Ce méga contrat pour la construction de 179 appareils d’ici 2020 pour le compte de l’US Air Force (USAF) devrait revenir à Boeing. L’avionneur national, désormais seul en piste avec le NewGen Tanker, va normalement pouvoir récolter les fruits d’un lobbying intense et performant pour une décision devenue intégralement politique. Mais nous verrons que même de ce côté-là, l’affaire pourrait encore vivre des rebondissements.
C’est sur la très secrète base 51 américaine que pourraient se poser dix à trente Mirage F1 français pour y jouer les « agresseurs ». Si la transaction ne représentera pas un miracle financier pour l’État français, ce sont des appareils déclassés qui prendront peut-être le chemin des États-Unis.
Le Pentagone ne cache pas son intérêt pour le chasseur français produit par Dassault Aviation. Cet hypothétique contrat comprendrait aussi la vente de pièces détachées et le maintien en conditions opérationnelles des avions. Ils prendraient alors part à des exercices sur le sol américain, comme les fameux « Red Flag ».
Selon la chaine d'information BFM, l'accord sur l'avion de transport militaire est officiellement trouvé. Hervé Morin l'a confirmé vendredi en fin de journée. Les pays clients et EADS ont trouvé un terrain d'entente.
Effectivement, il aura fallu plusieurs mois de négociations pour en arriver là. On savait déjà que les Etats avaient accepté de payer une rallonge. Deux milliards d'euros en cash et un milliards et demi sous forme d'avance remboursable.
C'était ce dernier point qui bloquait les négociations ces dernières semaines, parce qu'EADS voulait pouvoir comptabiliser cette somme comme du chiffre d'affaires et non comme de la dette.
Puisque l'appel d'offres pour le renouvellement de la flotte des avions ravitailleurs de l'USAF est une nouvelle fois relancé, nous revenons ce week-end sur les vidéos de propagande made in Boeing. L'occasion de se poser la question sur la concurrence Northrop/EADS pour laquelle nous n'avons pas réussi à trouver de vidéos équivalentes en dehors de celle-ci. Les deux constructeurs ont néanmoins mis en ligne les sites suivants : http://www.northropgrumman.com/kc45/ et http://www.eadstankerupdate.com/. Ils ne font que traduire le manque d'ambition pour séduire l'opinion publique américaine dans ce dossier. Ceci est l'occasion de dire aussi que Boeing a annoncé jeudi qu'il proposerait à l'US Air Force un avion de ravitaillement en vol dérivé du 767. EADS et Northrop ne se sont toujours prononcés sur une éventuelle participation à ce nouvel appel d'offres.
Pour supporter les ventes de Rafale à l’export, des mouvements de Mirage 2000 sont étudiés pour débloquer la situation dans au moins quatre des nations qui ont déjà affirmé leur préférence pour le chasseur Rafale de Dassault Aviation.
C’est le cas du Brésil dont l’annonce officielle pourrait avoir lieu d’ici mi-mars. Aux Emirats arabes unis, où le Rafale fait aussi office de favori, la vente des Mirage 2000 émiriens débloquerait une situation prometteuse pour les industriels français dans la région. Si l’on ajoute l’Inde, le Koweït et l’Irak, ces pays peuvent compter sur le « service après vente » français. Ceci d’autant plus que Paris rêve de troisième place sur le podium des grands exportateurs de matériel de défense mondiaux.
Comme nous le disions dans un précédent article, New Delhi est en train de développer une industrie militaire forte et indépendante. Pour assoir sa position en Asie, mais aussi pour accéder à un statut plus important dans le monde, l’Inde travaille sur une armée moderne et indépendante.
Avec une envolée de son budget Défense, New Delhi compte à la fois sur ses échanges avec les industriels étrangers, mais aussi sur ses propres capacités. Tata, Jindal ou Mahindra & Mahindra sont aujourd’hui capables de fournir la majorité du matériel dont ont besoin les armées indiennes. Alors que cette volonté d’autosuffisance est clairement affichée, quelles sont les perspectives pour les industriels étrangers ?
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