Lockheed Martin : l'exemple à suivre en terme de communication d'influence.
Pas de révolution mais tout simplement ce qu'il se fait de mieux niveau visuel.
Ceci alors que trouver une vidéo originale du Rafale ou de l'A330 MRTT relève simplement du parcours du combattant.
Mais la révolution couve aux Etats-Unis même si l'industriel veille au grain.
Pour terminer notre trilogie consacrée à ces conquérants de l’Amérique du Sud, nous allons mettre le cap sur la Colombie et le Chili. Dans ce premier pays, nous verrons que les tensions entre Américains et Russes sont particulièrement vives. Une situation qui pourrait bien continuer à empirer pour les Etats-Unis alors que nous sommes dans une zone où leur influence est forte. Tout comme au Venezuela, Moscou est largement sollicitée par Bogota qui souhaite elle aussi sortir d’une indépendance trop forte envers Washington. Mais si l’appel d’offres pour 36 avions de chasse au Brésil montre une chose, c’est bien que les Américains ne sont pas prêts de baisser les bras.
Si les efforts européens pour conquérir l’Amérique du Sud ne manquent pas, nous allons voir qu’il va falloir une nouvelle fois faire face aux deux mastodontes américain et russe. Ceci alors que la Chine semble tester sa capacité à décrocher des marchés de défense face à l’Occident dans cette région du monde. Encore considérée comme primitive dans la conception de ses avions ou hélicoptères de combat, la Chine démontre de sa volonté à concurrencer les grands de ce monde alors même que son offre n’est pas encore aboutie.
Nous allons donc nous intéresser à de nouveaux marchés d’Amérique Latine : le Venezuela, le Chili et la Colombie. Aujourd’hui, c’est surtout le Venezuela qui attirera notre attention.
Alors que les regards se tournent bien souvent vers des appels d’offres plus médiatiques, la course aux armements en Amérique Latine ne désemplie pas d’histoires. Des cas dans lesquels s’affrontent les Etats-Unis, la Russie, l’Europe ou encore la Chine pour la conquête de marchés de tailles parfois bien différentes mais tous dynamiques. Outre le contrat brésilien pour lequel le Rafale concours, c’est au Venezuela, en Bolivie, au Chili ou encore au Pérou que la crème des marchands de matériel de défense s’affrontent.
Traditionnellement considérée comme sphère d’influence américaine, ces derniers mois ont surtout prouvés que l’Amérique du Sud a ouvert ses circuits d’approvisionnement à la concurrence mondiale. Une affirmation peut-être difficile à croire quand on suit l’appel d’offres brésilien pour le renouvellement de la flotte de la FAB mais pourtant bien réelle.
Si l’Europe a eu du mal à enclencher sa révolution pour s’adapter aux nouveaux modes de communication, force est de constater que certaines initiatives existent.
Aujourd’hui nous rendrons hommage à l’une d’entre elle, le mini jeu vidéo proposé en accès libre par EADS et ayant pour héros l’A400M.
Si l’avion de transport tactique a souvent défrayé la chronique ces derniers mois, il nous revient en pleine forme au travers de ce jeu. Vous pourrez ainsi prendre les commandes du célèbre appareil européen et mener quatre missions. Parachutage, ravitaillement en vol, atterrissage sur terrain difficile ou traversée de zones ennemies, c’est maintenant à vous de jouer !
Il a lui aussi le mérite d’exister, c’est sur le site officiel de l’A400M que vous pouvez télécharger gratuitement ce jeu.
Si le 31 mars nous annoncions déjà que l’heure du choix approchait pour les Suisses, c’est bien que la pression monte autour de la procédure de remplacement des 54 F-5E/F Tiger II.
Le pays cherche à définir ses objectifs en termes de défense pour les années à venir et cela passe bien entendu par son armée de l’air. Ainsi, la mise en forme du rapport sur la politique de sécurité (RAPOLSEC) est devenue le prétexte pour mettre un terme aux tractations quant à la sélection ou non d’un remplaçant aux F-5. Un choix difficile pour les Suisses confrontés à différentes difficultés que nous évoquions auparavant.
Notre société et ses modes de communication ont très largement évolué. Ce constat, aujourd’hui à la portée de n’importe qui, a pourtant des conséquences parfois difficilement prévisibles pour les industriels. Plus particulièrement dans le domaine de la Défense, où toute information doit faire preuve de la plus grande attention pour ne pas causer du tort à son émetteur.
Peu habitués à cette mutation dont les modes de fonctionnement restent encore à maîtriser, les avionneurs appliquent différents types de stratégies. L’un d’eux, en Europe en tout cas, tire un peu son épingle du jeu. Au sein de Gripen International, la société de commercialisation du JAS-39 suédois, on a perçu ces mutations et on commence à les apprivoiser.
Jeudi 8 avril, à approximativement 11h40, un Mirage F1CT s'est écrasé près de la base aérienne 123, dans le Loiret. Le pilote a vraisemblablement perdu le contrôle de son appareil et voulait se poser sur la BA123, mais il n'y est pas parvenu et s'est donc dirigé vers une zone inhabitée avant de s'éjecter.
Il a été immédiatement secouru par les militaires de la BA123 et a été débriefé dans la soirée, avant d'être ramené dès vendredi sur sa base d'origine, la BA112 de Reims. L'avion appartenait en effet à l'escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie ».
Airbus Military publie cette vidéo du premier envol du MSN2 soit le second A400M qui a eut lieu le 8 avril 2010.