NAWAS : les artilleurs sol-air s'entrainent à Biscarosse.
Chaque année, les unités sol-air de la brigade d'artillerie viennent s'entrainer à Biscarosse. Après une phase tactique, l'exercice s'achève par des tirs de missiles réels. En 2010 une frégate antiaérienne a également participé à l'exercice ainsi que des unités de l'armée de l'air, des belges et des roumains.
Quelques explications sur l'A400M.
Pourquoi le Grizzly ? Où en est le programme d'essais de l'A400M ? Des réponses en vidéos © Airbus Military
100 ans de l'aéronautique navale.
Clip retraçant l'histoire de l'aéronautique navale de ses débuts à nos jours produit par la Marine Nationale. On notera la très bonne réalisation de cette vidéo. La Marine prouve une nouvelle fois son réel désir de progresser en terme de communication.
La mise sur orbite du KC-390.
La problématique des futurs avions de transport tactiques est un sujet brûlant en Europe. Alors que le marché est pour, le moment, sous domination américaine et russe, l’entrée d’Embraer Defense Systems avec son KC-390 ne passe pas inaperçue. L’appareil est désormais dans sa phase de développement initiale. Ceci grâce au soutient toujours indéniable de l’armée de l’air brésilienne (FAB) mais aussi avec en point de mire une coopération plus internationale.
En France nous connaissons assez bien le KC-390. L’achat potentiel d’une douzaine d’exemplaires de cet avion de transport tactique en compensation de la vente de Rafale fait du bruit. Nous verrons qu’en plus de cette micro-flotte qu’il sera difficile d’entretenir au sein de l’armée de l’air, le KC-390 pourrait aussi faire de l’ombre à l’A400M.
Nouvelle démonstration en vol du PAK-FA.
Les images ci-dessus ont été tournées le 17 juin, à l'occasion de la visite de Vladimir Poutine dont nous vous présentions les photos il y a quelques jours.
En marge du MMRCA, une flotte d’avions moins évoluée n’est-elle pas la solution la mieux adaptée pour l’Inde ?
Nous vous parlons régulièrement de l’évolution du contrat MMRCA (Medium Multi-Role Combat Aircraft) pour la production de 126 avions de combat au bénéfice de l’Inde.
Si ce contrat revêt une importance stratégique pour le pays, une autre approche commence de plus en plus à se dégager. Par forcément concurrente, elle permettrait à l’Inde de satisfaire à ses impératifs de défense tout en restant pragmatique.
La situation géopolitique de l’Inde et l’étendue de son territoire en font un pays difficile à défendre. Comme nous le disions précédemment, l’arme aérienne est alors cruciale dans le dispositif indien.
Une première élimination attendue sous peu dans le contrat MMRCA indien.
Comme nous l’avons observé depuis maintenant quelques années, l’Inde amorce un tournant important dans sa stratégie de défense aérienne. En jeu, une situation géopolitique complexe servie sur un territoire immense.
L’arme aérienne n’a donc rien d’anecdotique pour l'Inde.
Si le pays est devenu le marché potentiel qui fait saliver les industriels du monde entier c’est bien parce qu’il est absolument énorme et que tout, ou presque, reste à faire.
Cependant, force est de constater que certains pays ont pris de l’avance et affirment leur influence mois après mois.
L’arme aérienne indienne continue sa montée en puissance.
Ces derniers jours, deux évènements d'importance ont eu lieu en Inde, alors que celle-ci cherche à acquérir des capacités aériennes de plus en plus étendues.
Le 26 juin, le comité en charge des questions de la défense auprès du gouvernement a débloqué 2,6 Milliards de dollars de fonds en vue de l'acquisition d'un nouveau lot de 42 chasseurs bombardiers lourds Sukhoï-30MKI d'origine russe, portant le total du nombre d'appareils en commande à 272.
Alors que le contrat initial ne prévoyait la livraison que de cinquante avions dans leur version la plus moderne, le Su-30 est en passe de devenir majoritaire dans l'armée de l'air indienne, qui entend ainsi renouveler sa flotte d'antiques Mig-21.
Le F-15SE Silent Eagle : La furtivité Low-Cost.
Le 12 juillet dernier, le prototype F-15SE à signature radar réduite de Boeing a effectué son premier vol à St Louis, siège des bureaux de développement de l'industriel de Seattle, amenant un nouveau concurrent des plus sérieux sur le marché des avions de combat.
S'il n'est pas aussi révolutionnaire que le F-22 de Lockheed Martin ou que le PAK-FA du russe Sukhoi, il est cependant très novateur et constituerait une réponse pragmatique de Boeing aux réalités économiques et militaires de nombreuses armées.
En effet, de nos jours, les plus grandes forces aériennes mondiales, telles que celles de Chine, de Russie ou des Etats-Unis, cherchent à acquérir des avions dits de cinquième génération, aux capacités exceptionnelles, que ce soit en terme de furtivité, de fusions de données ou de rayon d'action à haute vitesse (supercroisière).
Antonov et US Aerospace s’invitent à la fête du KC-X.
L’épopée du ravitailleur en vol KC-X dure depuis une dizaine d’année et c’est un nouvel épisode à suspens qui nous est diffusé. Nous nous étions habitués à la guerre entre Boeing et EADS mais voilà qu’un troisième acteur s’est invité à la fête.
Coup de pub ou tentative sérieuse de remporter le plus gros contrat jamais attribué par le Pentagone en dehors du F-35 ? La proposition fait surtout sourire mais a-t-elle une chance d’aboutir ?
Alors que les deux géants de l’aéronautique Boeing et EADS se sont lancés dans des escarmouches auprès de l’OMC au sujet des aides illégales dont ils auraient bénéficié, un troisième acteur fait donc son apparition dans la course du KC-X.
Brésil/Rafale: Morin attend une annonce.
Le ministre de la Défense Hervé Morin a déclaré aujourd'hui qu'il attendait une "annonce ou déclaration en juillet" du président Lula sur l'achat par le Brésil d'avions de combat français Rafale. "J'attends tranquillement, sereinement, l'annonce ou la déclaration du président Lula qu'il avait prévue au mois de juillet", a déclaré M. Morin sur LCI.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva devait annoncer son choix à partir de la mi-mai, et non en avril comme prévu initialement. Il a déclaré à plusieurs reprises que le Rafale avait plus d'avantages pour le Brésil, en raison des transferts de technologie promis sans restrictions par le président Nicolas Sarkozy lors d'une visite en septembre 2009 à Brasilia.
Polémique autour de l’achat des F-35 canadiens : Un appel d’offres sans réelle concurrence ?
Dans cet épisode qui nous tient en halène depuis notre précédent article, on pourrait croire que le Canada s’assure avant tout d’honorer sa parole donnée dans le passé. Maintenir sa participation dans le programme international du JSF se fait donc sur des engagements pris il y a plusieurs années et qui, nous le comprendrons, sont importants.
Au-delà d’une réputation sur la scène mondiale qui serait impactée par un éventuel repli, le Canada doit penser aux retombées économiques que sa participation revêt. Au fil des ans, nombre d’entreprises nationales (Pratt & Whitney Canada, NGRAIN, Trail, BC, Firebird Technologie, etc.) ont décrochées des contrats au sein du programme JSF et pourraient perdre gros dans cette affaire. Et c’est sans parler des 710 millions de dollars promis à Washington lors de l’entrée du pays dans cette aventure.
Introduction à la polémique autour de l’achat des F-35 canadiens.
L’annonce faite par le gouvernement canadien quant à sa large préférence pour le F-35 Joint Strike Fighter en aura surpris plus d’un. La décision était attendue pour 2013 et fait figure de choix arbitraire pour beaucoup d’observateurs comme de citoyens canadiens. Ceci d’autant plus que la facture est énorme malgré que le pays bénéficie de ses ressources naturelles pour supporter la crise mondiale.
S'agit-t-il d'un lobbying ciblé auprès des forces armées, d'une influence sur un gouvernement déjà largement soupçonné de connivence avec l’industrie américaine, de la réputation sur la scène internationale, d'un manquement au jeu de la libre concurrence ou tout simplement du meilleur choix pour les aviateurs canadiens ? Les cartes sont complexes à jouer mais font du bruit outre-Atlantique.
Nouvelles de la défense européenne.
En ce matin du jeudi 24 juin, la défense européenne présentait deux visages différents à la presse. Le premier, placé sous l'aile américaine et visant à se protéger d'une éventuelle menace iranienne, le second, placé sous le signe de l'économie budgétaire.
L'Angleterre et la France réfléchissent en effet à conjuguer certains de leurs moyens afin d'éviter la rupture capacitaire en prenant en compte les restrictions budgétaires imposées à leurs ministères de la Défense.
La question de la nécessité du bouclier anti-missile américain est un sujet polémique que nous ne cherchons pas à trancher ici. Celle qui nous intéresse est la dépendance sécuritaire où son déploiement place l'Europe.