Boeing's Advanced Super Hornet
Boeing en dévoile un peu plus sur son Super Hornet "Avancé" lors du salon Aero India.
Le Rafale au cœur de la tourmente médiatique.
Analyse – Une fois de plus, le chasseur français Rafale se retrouve au beau milieu d'un déchainement de puissances médiatiques. Au Brésil et aux Emirats arabes unis où il fait figure de favori, les déconvenues se multiplient mais font parti du déroulement quasi normal d'un appel d'offres international. Si l'on prend en plus en compte le contexte régional d'un pays en pleine expansion ou encore une offensive américaine toujours aussi motivée, il devient difficile d'y voir un peu clair dans l'actualité Rafale du moment.
En quelques lignes, nous vous proposerons notre grille de lecture de cette actualité rocambolesque. Nous essayerons d'aller au-delà de la coupure de presse alarmiste et au final, nous verrons que la situation au Brésil est préoccupante mais pas perdue pour autant. Nous verrons aussi que les négociations avec les Emirats avancent dans le bon sens avec autant de signaux faibles qui nous rappellent les déclaration d'Alain Juppé, nouveau ministre de la défense, affirmant que les négociations sont sur le bonne voie avec ces deux nations.
L’Espagne tente de vendre quelques uns de ses Eurofighter.
Analyse – Figurant au palmarès des grandes victimes de la crise financière puis économique mondiale, l’Espagne doit faire face à un certain nombre de choix déterminant pour son avenir. Engagée au maximum pour tenter de bénéficier d’une industrie européenne de l’armement en devenir (enfin c’est ce que l’on espère), elle fait très souvent partie des programmes communs notamment au sein d’EADS. Madrid tente alors d’obtenir un maximum de retombées bénéfiques pour son économie et des emplois qualifiés tout en soutenant l’effort fait en Europe pour mutualiser des moyens en baisse.
Au sein d’EADS, l’Espagne est une nation qui participe donc à bon nombre de programmes. On peut voir évoluer les Espagnols tant dans le domaine civil, que militaire ou de l’espace. C’est le cas notamment pour l’avion de chasse Eurofighter dont le pays s’est porté acquéreur. Malheureusement, nous verrons que la réduction du budget de la défense espagnol amène le pays à tenter de revendre quelques uns de ses avions en Amérique Latine.
Le Qatar lance son appel d’offres, l’Irak cherche toujours à s’équiper.
Analyse – Au cœur de la tourmente médiatique entourant le Rafale au Brésil, deux marchés plus petits auront progressés de manière significative ces dernières semaines. Le Qatar a ainsi officiellement lancé son appel d’offres en vu de moderniser sa flotte de chasseurs Mirage 2000-5. De plus, l’Irak tente lui aussi de rebâtir une force aérienne digne de ce nom en prospectant notamment pour des Mirage F1. Vous l’aurez compris, les équipes françaises ne manquent pas de travail !
Au Qatar, c’est le Rafale qui va tenter de s’imposer. L’appareil va devoir une nouvelle fois faire face à une concurrence sévère et principalement américaine. Nous rappellerons aussi que l’Eurofighter également déjà vendu dans le Golfe. En Irak nous le disions, ce sont des Mirage F1 qui tenteront de gagner leur pari de redonner vie à une force aérienne logiquement anéantie par les Américains. Mais là encore, Washington ne voit pas d’un bon œil la présence historique française et tentera certainement le tout pour le tout comme une nouvelle occasion de nuire à l’industrie aéronautique nationale.
La Turquie souhaite développer son propre avion de chasse.
En Bref – Alors que l'Eurofighter s'était positionné sur un des pays les plus dynamiques du moment, la Turquie allant même jusqu'à proposer une nouvelle version dont le développement aurait été conjoint, Ankara annonce officiellement son intention de développer son propre avion de chasse après 2020.
L'annonce faite par le ministère de la défense de ne pas retenir la candidature de l'Eurofighter en Turquie aura donc laissé place à une déclaration d'un autre genre. Ankara qui stimule grandement son industrie de défense et aéronautique va développer et construire son propre avion de chasse par ses propres moyens ou en coopération avec une autre puissance. Pression pour obtenir plus de la part d'EADS qui commercialise l'Eurofighter ou simple désir d'autonomie, nous verrons le potentiel d'une telle annonce.
L'armée de l'air brésilienne s'intéresse de près à l'A330 MRTT.
En Bref - A peine la demande faite pour le Brésil et voilà que déjà la rumeur enfle à Brasilia quant à une possible victoire du ravitailleur en vol européen avant la fin de cette année. Alors que trois participants sont attendus pour cette compétition, Airbus Military serait déjà donnée grande favorite. Si l'évènement se concrétisait, cela serait une nouvelle victoire pour le tanker le plus en forme du moment.
L'appel d'offres vise à remplacer les quatre Boeing KC-135 (707) dont les taux disponibilité sont en chute libre depuis quelques années. Un fait mis en exergue lors des opérations de soutien suite au séisme ayant eu lieu en Haïti et auxquelles participait le Brésil. C'est donc un besoin urgent qui est exprimé par les Brésiliens qui semblent bien décidés à aller vite. Un avantage de plus pour le ravitailleur européen alors que tout comme pour l'appel d'offres aux Etats-Unis, Boeing n'est pas en mesure de rivaliser avec un avion fait d'autre chose que de papier.
La France et l’Inde intensifient leurs relations autour de la défense.
Analyse – L’inde fait parti de ces pays que le monde des industriels de défense tente d’appréhender au mieux en vue de grappiller la plus grande part possible de cet immense marché. Dans cette compétition mondiale, la France tente de s’imposer bon grès mal grès une culture du combat économique défaillante.
En Inde, il semblerait que les industriels de l’hexagone marquent tout de même des points grâce notamment à un soutien politique qui semble parfois plus raisonné qu’à l’accoutumée. Nous reviendrons dans cet article sur différents accords de défense signés en 2010. Le sujet principal restant tout de même le contrat de modernisation des Mirage 2000 indiens qui est tombe enfin pour le camp tricolore.
Afghanistan : les ravitailleurs du ciel.
Quotidiennement, les aéronefs de la FIAS (Force internationale d’assistance à la sécurité) assurent des missions d'appui aux troupes au sol. Pour offrir plus de temps de travail à ces avions, des phases de ravitaillement en vol sont organisées. Les avions ravitailleurs français C135 y participent. Découverte de leur mission.
Crédits Ministère de la Défense.
Sixième génération d'appareils : c'est parti !
En Bref - C'est cette fois officiel, l'US Air Force a lancé les premières études pour un appareil de combat de sixième génération, en l'occurence sous la forme d'une pré-sollicitation devant permettre d'examiner les possibles en matière d'aviation de combat à l'horizon 2030-2050.
Pour autant, les travaux sont balisés et permettent d'y voir plus clair. Les appareils seront pilotés (mais permettront de gérer des flottes de drones) et auront un degré d'endurance et de persistance élevé sur les zones de bataille. Ils devraient également être le plus discret possible afin de faire face à la prolifération des sytèmes SAM avancés et permettront de mettre en oeuvre des armements cinétiques comme non cinétiques, tout en accroissant les possibilités en matière de fusion des données ou de guerre réseaucentrique.
Les déboires et déconvenues continuent pour le Rafale
Analyse - Une fois de plus, la décision est reportée. Le président brésilien Lula Da Silva a récemment annoncé qu'il ne choisirait finalement pas le gagnant de la compétition FX-2 pour l'achat de 36 avions de combat avant la fin de son mandat. Ce revirement de situation laisse une fois de plus l'équipe Rafale dans l'angoisse de l'attente.
En soi, l'annonce n'est pas aussi catastrophique qu'il n'y paraît. En effet, Dilma Rousseff, la future dirigeante du Brésil s'est également, prononcée en faveur de l'avion de Dassault, ne souhaitant pas remettre radicalement en question l'héritage de son prédécesseur. Les responsables français se sont d'ailleurs déclarés "confiants" quant à l'issue de l'appel d'offre.