Vers une station spatiale solaire européenne ?
Analyse-Pourquoi avoir recours à l'énergie solaire de l'espace ?
ASTRIUM est une filiale d'EADS, principal partenaire participant à la construction de la fusée Ariane, et fournit ce lanceur à Arianespace. Astrium, surfant sur la réussite grâce à son ingénierie et à sa technologie éprouvées dans le domaine spatial, est aussi une des plus importantes sociétés constructrices de satellites et s'apprête à conquérir un nouveau domaine, celui de l'énergie solaire spatiale fournie à la Terre à partir de satellites véritables centrales solaires de l'espace.
ASTRIUM rejoint en cela les autres grandes industries spatiales planétaires aux USA et notamment au Japon, où un projet qui devrait voir le jour en 2030 est élaboré par l'agence spatiale japonaise, la JAXA, avec ses partenaires Mitsubishi et IHI.
Mais ASTRIUM met les " boosters " - ce qui est plus que naturel pour une société experte en propulseurs - en ce sens que ses ingénieurs ne veulent pas attendre et envisagent de procéder dans la décennie aux premiers tests avec une puissance (modeste) de 20 kilowatts d'énergie solaire transmise à la terre.
L'ATV-2 partira le 15 février 2011.
En Bref - Les partenaires internationaux de l'ISS mettent à jour le manifeste de lancement. La NASA, l'ESA et l'Agence spatiale fédérale russe (Roskosmos) sont convenues vendredi 1er octobre de mettre à jour le calendrier des lancements vers la Station spatiale internationale. Le dernier vol de la navette spatiale (STS-134 sur Endeavour) est programmé pour le 27 février 2011 et l'emport du deuxième véhicule de transfert automatique (ATV-2) pour le 15 février 2011.
Roskosmos continuera d'étudier des options de lancement et d'atterrissage de véhicules Soyouz pour contribuer à la solidité de ce manifeste.
Les agences ont approuvé ces changements lors des discussions qu'elles ont menées au Congrès international d'astronautique à Prague. Arianespace, qui procédera au lancement de l'ATV-2 par Ariane-5 à partir de la Guyane française, a confirmé qu'elle s'engageait à effectuer ce lancement le 15 février 2011.
Nouvelle campagne pour l'Eurofighter en Pologne.
En bref – L'Eurofighter se positionne avec pour ambition de combler le vide opérationnel à venir en Pologne. En effet, le consortium a fait ses débuts en apparaissant lors du Polands International Defence Industry Exhibition (MSPO) à Kielce. Le Typhoon était alors mis en avant comme un possible replaçant de la flotte de MiG-29 RSK et de Su-22M4 qui arrivent en fin de vie.
Pour les représentants de l'avion Eurofighter, la situation se veut claire : "Le prix de l'avion [Typhoon], les services associés et la maintenance pour les trente ou quarante ans à venir ne seraient pas plus importants que ceux exigés pour le maintient en condition et l'évolution de la flotte datant de l'ère Soviétique jusqu'en 2028."
L’appétit du Brésil pour l’Espace.
Analyse - Nous parlons très régulièrement du Brésil sur ce blog, notamment pour la lutte pour fournir des avions de combat. Ce pays sud-américain tente de s’affirmer en temps que puissance régionale dominante depuis des années, et il concentre notamment ses efforts sur la création d’une industrie aéronautique et spatiale. De ce fait, Brasilia tourne parfois son regard vers l’Espace, et cela avec de plus en plus d’ambition.
La conquête de l’Espace par le Brésil a connu des hauts et des bas. Nous nous souvenons des aléas dans le développement du lanceur indigène VLS. Et pourtant, cette industrie bénéficie d’un soutien important, tant d’un point de vue économique que politique.
Amarante protège les éléments les plus sensibles d'Ariane 5.
En bref : Les sociétés de sécurité privées n’ont jamais été plus au cœur de l’actualité mais restent mal connues par le grand public. La France accuse un retard certain sur les grands champions mondiaux tel Xe (ex Blackwater) mais n’est pourtant pas en reste. L’une de ces sociétés se nomme Amarante et va nous intéresser aujourd’hui puisqu’elle protège une activité qui nous tient à cœur, le lanceur Ariane 5.
Discrètes, d'une certaine efficacité et pourtant à la réputation sulfureuse, ces agences de sécurité privées font fantasmer les oreilles qui n'y sont pas initiées. Il faut dire que le moindre écart fait souvent l’objet d’une véritable déferlante médiatique.
Le vol 197 d’Ariane 5 retardé au mois d'octobre (actualisé).
Alors que le planning de vol du lanceur européen s'annonçait déjà serré, cette année va devenir de plus en plus tendue pour Arianespace.
La cause du retard : des soucis dans la préparation des charges utiles. Nous le savons, le lanceur est quant à lui en phase d'assemblage au Centre Spatial Guyanais de Kourou. C'est en particulier le satellite W3B qui fait le plus parler de lui.
Le satellite de télécommunications Eutelsat W3B subirait une série de problèmes techniques chez son constructeur, et il ne serait pas disponible pour son lancement, prévu le 15 septembre.
Le satellite achève actuellement ses dernières séries de test chez son constructeur à Cannes. Le satellite devrait quitter la Métropole à destination du Centre Spatial Guyanais courant septembre.
On parle déjà de plusieurs semaines de retard ce qui ferait glisser la date de lancement à la fin-octobre. Le maître d'œuvre, Thales Alenia Space, serait alors en première ligne même si l'origine du problème serait à chercher chez un fournisseur de matériel électronique.
La campagne de tir V197 est bien laborieuse. Outre W3B, c'est l'autre charge utile qui a failli être au centre des débats. En effet, le satellite Bsat est arrivé en retard en Guyane car son constructeur avait réservé un avion trop petit pour le conteneur: résultat, il a fallu trouver un avion suffisamment grand au dernier moment, ce qui a retardé son arrivée.
Le Centre Spatial Guyanais se dote de nouvelles installations.
Pour faire face aux défis d’avenir, le port spatial de l’Europe en Guyane française accueille un nouveau centre de production d’oxygène liquide et d'azote liquide. Ces nouvelles installations vont bientôt être opérationnelles pour permettre au CSG de supporter la masse de travail d’Arianespace et de son lanceur lourd Ariane 5 mais aussi les futures missions Soyouz en Guyane.
Cette nouvelle usine vient remplacer des installations vieilles de 30 ans. Elles offriront un meilleur rendement ainsi qu’une capacité de stockage accrue. Elles sont sensées être pleinement opérationnelles d’ici à la fin de cette année.
L’oxygène liquide est utilisé comme propergol pour Ariane 5 et Soyouz. De plus, les surplus produit par ces installations seront fournis aux hôpitaux de Guyane française. L’usine est la seule source de production d’oxygène liquide pour ce département.
Arrivée du spectromètre magnétique Alpha sur son site de lancement.
Le 26 août prochain, la livraison de la prochaine expérience destinée à la Station spatiale internationale (ISS) aura lieu. C'est en effet ce jour-là que le spectromètre magnétique Alpha (AMS), l'un des instruments scientifiques les plus extraordinaires construits jusqu'à présent, arrivera au Centre spatial Kennedy.
Grâce à cet instrument, l'étude de la composition de l'univers va pouvoir franchir une nouvelle étape à bord de l'ISS.
Le spectromètre magnétique Alpha est le plus gros instrument scientifique prévu à bord de la station. Il va être acheminé vers l'ISS par une navette spatiale de la NASA.
Une nouvelle Ariane 5 débarque en Guyane.
Le calendrier de vol d’Arianespace pour cette année 2010 tient le rythme avec l’arrivée d’un nouveau lanceur au Centre Spatial Guyanais.
Ce nouveau lanceur a été livré par le MSN Colibri en Guyane française. Ce bateau est l’un des deux navires apte à transporter le lanceur entre l’Europe et l’Amérique du sud. Son arrivée à eut lieu au port de Pariacabo à proximité du CSG.
Arianespace prévoit six lancements cette année. Trois ont déjà eut lieu tandis que le prochain lancement est prévu pour le mois de septembre. La dernière campagne de vol de l’année sera consacrée au second ATV.
Sélection des instruments pour la prochaine mission de l'ESA vers Mars.
L'ESA et la NASA ont sélectionné les instruments scientifiques destinés à leur première mission martienne conjointe. Prévue en 2016, celle-ci étudiera la composition chimique de l'atmosphère de Mars, y compris son mystérieux méthane. Découvert en 2003, ce gaz pourrait indiquer la présence de vie sur la Planète Rouge.
La NASA et l'ESA ont entrepris un programme commun d'exploration de cette planète, qui constitue une alliance inédite en vue de futures aventures martiennes. L'Orbiteur d'étude des gaz à l'état de traces d'ExoMars est la première d'une série de missions conjointes prévues pour rapporter des échantillons de sol martien. Les scientifiques du monde entier ont été conviés à proposer des instruments pour ce véhicule.
Décollage d'Ariane le 4 aout 2010 - Vol 196
Quelques images du décollage de la fusée Ariane 5, le 4 août 2010, avec à son bord les 2 satellites RASCOM-QAF1R (Afrique) et NILESAT 201 ((Moyen Orient).
Des images de ce décollage à télécharger ici : http://image-cnes.fr/5-goodies/et-encore-un-succes-pour-ariane-5/
Le succès encore une fois au rendez-vous pour Ariane 5 !
Encore une fois, le lanceur européen a parfaitement accompli sa mission. Le Vol 196 a décollé mercredi soir avec quelques minutes de retard (22h59 à Paris) de la Zone de Lancement n°3 du Centre Spatial Guyanais.
Trente-deux minutes et quarante-six secondes plus tard, il a placé le satellite africain Rascom-QAF1R sur son orbite de transfert géostationnaire, marquant ainsi la fin de la mission. Quatre minutes plus tôt, il avait déjà largué le satellite égyptien Nilesat-201.
Tous les deux ont été construits par Thales Alenia Space, qui symbolise ainsi sa position de leader mondial dans ce secteur, quelques semaines après avoir remporté le méga-contrat pour le développement de la constellation américaine Iridium-NEXT.
Départ imminent pour le Vol 196
La 196ème fusée Ariane, qui est aussi la 52ème Ariane 5, devrait décoller mercredi soir à 22h45 (heure de Paris) du Centre Spatial Guyanais. Le lanceur L554 emportera en orbite de transfert géostationnaire les satellites Rascom-QAF1R et Nilesat 201.
Le projet Rascom-QAF1 trouve ses origines plus d'une décennie en arrière. En 1992, suite à une étude menée par plus de 600 experts venant de 50 pays africains, il serait à la fois souhaitable et envisageable de doter le continent d'un réseau de télécommunications propre, et ce pour des coûts de lancement et d'exploitation raisonnables.
C'est suite à ce constat que 45 pays se sont alliés pour créer la société Rascom. Elle doit mettre en place un satellite en orbite géostationnaire, ainsi que des infrastructures au sol pour recevoir et dispatcher les signaux.
Mais elle a bien du mal à réunir les 180M$ nécessaires au développement du satellite, et elle n'y parvient qu'en novembre 2001. L'objectif est alors de réaliser le lancement en 2004 ( !). Des complications se présentent alors, car la position visée, à 2,8° Est, est déjà occupée par Intelsat, et l'Etat français est propriétaire de la position voisine 2,9°E.