Nouvelle vague de conquérants vers l’Amérique Latine (partie 3).
Pour terminer notre trilogie consacrée à ces conquérants de l’Amérique du Sud, nous allons mettre le cap sur la Colombie et le Chili. Dans ce premier pays, nous verrons que les tensions entre Américains et Russes sont particulièrement vives. Une situation qui pourrait bien continuer à empirer pour les Etats-Unis alors que nous sommes dans une zone où leur influence est forte. Tout comme au Venezuela, Moscou est largement sollicitée par Bogota qui souhaite elle aussi sortir d’une indépendance trop forte envers Washington. Mais si l’appel d’offres pour 36 avions de chasse au Brésil montre une chose, c’est bien que les Américains ne sont pas prêts de baisser les bras.
Nouvelle vague de conquérants vers l’Amérique Latine (partie 2).
Si les efforts européens pour conquérir l’Amérique du Sud ne manquent pas, nous allons voir qu’il va falloir une nouvelle fois faire face aux deux mastodontes américain et russe. Ceci alors que la Chine semble tester sa capacité à décrocher des marchés de défense face à l’Occident dans cette région du monde. Encore considérée comme primitive dans la conception de ses avions ou hélicoptères de combat, la Chine démontre de sa volonté à concurrencer les grands de ce monde alors même que son offre n’est pas encore aboutie.
Nous allons donc nous intéresser à de nouveaux marchés d’Amérique Latine : le Venezuela, le Chili et la Colombie. Aujourd’hui, c’est surtout le Venezuela qui attirera notre attention.
Nouvelle vague de conquérants vers l’Amérique Latine (partie 1).
Alors que les regards se tournent bien souvent vers des appels d’offres plus médiatiques, la course aux armements en Amérique Latine ne désemplie pas d’histoires. Des cas dans lesquels s’affrontent les Etats-Unis, la Russie, l’Europe ou encore la Chine pour la conquête de marchés de tailles parfois bien différentes mais tous dynamiques. Outre le contrat brésilien pour lequel le Rafale concours, c’est au Venezuela, en Bolivie, au Chili ou encore au Pérou que la crème des marchands de matériel de défense s’affrontent.
Traditionnellement considérée comme sphère d’influence américaine, ces derniers mois ont surtout prouvés que l’Amérique du Sud a ouvert ses circuits d’approvisionnement à la concurrence mondiale. Une affirmation peut-être difficile à croire quand on suit l’appel d’offres brésilien pour le renouvellement de la flotte de la FAB mais pourtant bien réelle.
A400M, le jeu vidéo !
Si l’Europe a eu du mal à enclencher sa révolution pour s’adapter aux nouveaux modes de communication, force est de constater que certaines initiatives existent.
Aujourd’hui nous rendrons hommage à l’une d’entre elle, le mini jeu vidéo proposé en accès libre par EADS et ayant pour héros l’A400M.
Si l’avion de transport tactique a souvent défrayé la chronique ces derniers mois, il nous revient en pleine forme au travers de ce jeu. Vous pourrez ainsi prendre les commandes du célèbre appareil européen et mener quatre missions. Parachutage, ravitaillement en vol, atterrissage sur terrain difficile ou traversée de zones ennemies, c’est maintenant à vous de jouer !
Il a lui aussi le mérite d’exister, c’est sur le site officiel de l’A400M que vous pouvez télécharger gratuitement ce jeu.
Le sort des F-5 suisses fixé aujourd’hui ?
Si le 31 mars nous annoncions déjà que l’heure du choix approchait pour les Suisses, c’est bien que la pression monte autour de la procédure de remplacement des 54 F-5E/F Tiger II.
Le pays cherche à définir ses objectifs en termes de défense pour les années à venir et cela passe bien entendu par son armée de l’air. Ainsi, la mise en forme du rapport sur la politique de sécurité (RAPOLSEC) est devenue le prétexte pour mettre un terme aux tractations quant à la sélection ou non d’un remplaçant aux F-5. Un choix difficile pour les Suisses confrontés à différentes difficultés que nous évoquions auparavant.
L'astucieuse communication du Gripen.
Notre société et ses modes de communication ont très largement évolué. Ce constat, aujourd’hui à la portée de n’importe qui, a pourtant des conséquences parfois difficilement prévisibles pour les industriels. Plus particulièrement dans le domaine de la Défense, où toute information doit faire preuve de la plus grande attention pour ne pas causer du tort à son émetteur.
Peu habitués à cette mutation dont les modes de fonctionnement restent encore à maîtriser, les avionneurs appliquent différents types de stratégies. L’un d’eux, en Europe en tout cas, tire un peu son épingle du jeu. Au sein de Gripen International, la société de commercialisation du JAS-39 suédois, on a perçu ces mutations et on commence à les apprivoiser.
Retour sur le crash du Mirage F1.
Jeudi 8 avril, à approximativement 11h40, un Mirage F1CT s'est écrasé près de la base aérienne 123, dans le Loiret. Le pilote a vraisemblablement perdu le contrôle de son appareil et voulait se poser sur la BA123, mais il n'y est pas parvenu et s'est donc dirigé vers une zone inhabitée avant de s'éjecter.
Il a été immédiatement secouru par les militaires de la BA123 et a été débriefé dans la soirée, avant d'être ramené dès vendredi sur sa base d'origine, la BA112 de Reims. L'avion appartenait en effet à l'escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie ».
Premier envol du MSN2 (second A400M).
Airbus Military publie cette vidéo du premier envol du MSN2 soit le second A400M qui a eut lieu le 8 avril 2010.
L’Eurofighter en passe de l’emporter au sultanat d’Oman.
L’affaire traîne depuis plus de trois ans, et une annonce officielle vient seulement de tomber : le sultanat d’Oman veut acheter un nombre non spécifié de chasseurs Eurofighter Typhoon.
Officialisée par un porte-parole du Premier-Ministre britannique Gordon Brown, la nouvelle est un secret de polichinelle depuis longtemps mais n’avait jamais été officiellement annoncée. Cependant, il faut encore prendre tout ceci avec prudence puisqu’aucune date de signature d’un éventuel contrat n’est annoncée, et même le nombre d’appareils concernés n’a pas été spécifié.
Il est en concurrence avec le F-16 de l'Américain Lockheed Martin, le Rafale de Dassault, le MiG-35 russe et le JAS-39 Gripen du Suédois Saab.
"Le Brésil penche pour le Rafale."
qui nous vient cette fois du Ministre de la Défense brésilien, Nelson Jobim. "L'armée de l'air brésilienne, qui compte se doter d'avions de chasse, penche en faveur du Rafale, construit par le groupe français Dassault Aviation, malgré un coût plus élevé que celui de ses concurrents", a-t-il déclaré mercredi.
Des propos rapportés par l'agence Reuters et qui viennent confirmer de récentes rumeurs. Rien de nouveau donc dans la finale de l'appel d'offres que se livrent le Rafale, le Gripen du Suédois Saab, et le F/A-18 Super Hornet de l'Américain Boeing. Cependant, cette nouvelle annonce conforte les observateurs dans la bonne tenue du chasseur français dans les derniers tours de l'appel d'offres pour la première tranche de 36 appareils sur un total qui pourrait atteindre la centaine d'avions.
Nouvelle attaque informationnelle du Gripen au Brésil.
Alors que les rumeurs voulaient qu’une décision sur la première tranche de 36 avions de combat soit prise au mois de mars, l’annonce se fait encore attendre. « La décision devrait être prise d'ici à fin mars. Elle sera politique et stratégique », avait confirmé le général Juniti Saito, chef d'Etat major de l'armée de l'air. Cependant, les indices se succèdent et continuent de donner le Rafale favori dans la course pour équiper la force aérienne brésilienne. L’appareil français est toujours en compétition avec le Gripen NG suédois et l’américain F/A-18 Super Hornet.
Aux dires du Ministre de la Défense, Nelson Jobim, « la compétition reste très ouverte, même si le Président Lula a fait part de sa préférence pour le Rafale ». Surtout depuis que Dassault Aviation aurait consenti à une baisse significative de ses prix. C’est avant tout pour les transferts de technologies que sont prêts à concéder les Français que le Rafale tient aussi bien la corde.
Changement de cap pour la France au Vietnam.
Alors que le monde a les yeux rivés - à tort ou à raison - sur l’éveil du géant chinois, le voisin vietnamien veut lui aussi développer son industrie aéronautique.
Le Vietnam connaît depuis dix ans une croissance supérieure à 7,5 % stimulée par l’ascension chinoise, et il ne cache pas ses ambitions. Vietnam Airlines rêve ainsi de se hisser aux mêmes standards que Singapore Airlines. Et pour aider les Vietnamiens dans leur quête d’excellence, les entreprises européennes semblent disposées à déployer leurs efforts dans ce pays. Mais attention, Russes et Chinois veillent au grain !
Moscou affirme sa présence au Vietnam et dame le pion aux espoirs français.
En 2009, le consortium européen EADS faisait du Vietnam une de ses priorités en termes de développement. L’occasion pour Louis Gallois de se rendre dans ce pays au fort potentiel et de voir les dirigeants vietnamiens dont le patron de la compagnie nationale, Vietnam Airlines se succéder à Paris.
Ce fut également la première venue d'un chef de gouvernement français puisque François Fillon s’est déplacé pour défendre les intérêts français dans ce pays. Mais derrière ce nouvel engouement dans l’Hexagone, ceux qui marquent le plus de points au Vietnam sont les Russes. Historiquement bien implantée, Moscou est le principal fournisseur d’armements et enchaine les succès commerciaux.
Nouveau logo pour l’armée de l’Air.
Entre traditions et renouvellement de son identité visuelle, le renouvellement du symbole de l’Armée de l’Air était un défi. Le nouveau logo présenté le 24 mars dernier aura donc ses admirateurs comme ses détracteurs.
Il présente néanmoins un compromis entre la tradition puisque cet « épervier planant » rappel sans contestation possible celui présent sur les képis des aviateurs depuis que l'aéronautique militaire est devenue une arme en 1922. C’est une version modernisée et stylisée, mais peut-être trop commune qui deviendra, d’ici son déploiement dans toutes les unités en 2010, le symbole d’une arme qui cherche à confirmer son désir de modernisation.