Le gouvernement Tchèque a présenté lundi 19 janvier 2009 les conditions de la vente de la compagnie nationale Czech Airlines.
La décision du gouvernement Tchèque n’intervient pas au meilleur moment, en pleine crise économique, la privatisation de Czech Airlines ne rapportera pas autant qu’espéré. Le gouvernement prévoit de se séparer de la totalité de sa participation dans la compagnie soit 91.5% et espère réaliser 5 milliards de couronnes soit environ 241.8 millions de dollars de bénéfice.
Le gouvernement Tchèque souhaite prendre sa décision d’ici la fin septembre 2009.
La compagnie Czech airlines après avoir connu plusieurs exercices déficitaires a réussi grâce à de nombreuses restructurations à revenir à l’équilibre ces deux dernières années. Lors du premier tour, les intéressés devront s’engager à conserver le statu de la compagnie ainsi que ses lignes les plus profitables notamment vers l’étranger.
Dans un deuxième temps, le second tour des enchères ne sera basé que sur le montant de l'offre.
A l’heure actuelle, seule la compagnie Russe Aeroflot a publiquement déclaré être intéressée pour le rachat de la totalité des parts du gouvernement Tchèque dans la compagnie. L’intention d’Aeroflot de racheter la quasi-totalité des parts de la compagnie Czech airlines était prévisible dans la mesure ou le PDG Valeri Okoulov avait déjà annoncé en mars avoir la volonté d’acquérir une compagnie aérienne basée en Europe soit JAT ou Czech airlines, or Aeroflot était absente lors des appels d’offres pour la société JAT en juillet dernier. De plus, Aeroflot s’était intéressé à Alitalia avant de se retirer. Il semblerait que la compagnie russe très discrète sur sa stratégie d’expansion veuille jouer un rôle important dans le ciel européen. Aeroflot voit très certainement par cette acquisition l'opportunité de ne pas ce laisser encerclés par les autres compagnies aériennes au moment ou sont quasi monopole sur les lignes intérieures russes est remis en question.
Aeroflot part donc fait donc pour l’instant office de grand favoris, mais attendons la réponse des autres grandes compagnies aériennes, Lufthansa avait annoncé dans sont rapports stratégique de 2007 avoir la volonté d’intensifier ses acquisition notamment en Europe de l’est.
La bataille risque d’être rude mais à la différence d'alitalia, la compagnie CSA ne possède pas une flotte hors d'age au contraire, ces avions sont récents et bien entretenus, et les résultats positifs obtenus ces deux dernières années font de cette compagnies une opportunités de développement non négligeable pour les autres compagnie.